Le monde du sport est souvent perçu comme un terrain de compétition où le talent et les performances sont récompensés, à la hauteur des sacrifices consentis par les athlètes. Cependant, une ombre persistante plane sur certains de ces champions, ceux qui, malgré leurs exploits, se voient refuser les premiers qui leur sont légitimement dus.
Le paradoxe des premières
Les premières sont souvent des promesses aux athlètes en guise de motivation supplémentaire pour exceller dans leurs disciplines respectives. Cependant, un nombre croissant d’athlètes se retrouve confronté au paradoxe des primes non payées. Ces sportifs, souvent issus de disciplines moins médiatisées, voient leurs performances exceptionnelles passer inaperçues, et pire encore, leurs récompenses financières promises s’évaporer.
C’est autour de la Fédération Guinéenne de Basket-ball de s’en plaindre. Le non versement des primes et des indemnités manquantes sur une durée de plus de 4 mois. Une situation alarmante qui est malheureusement monnaie courante en Guinée.
Le Silence Complice
Un facteur aggravant de cette situation est le silence complice qui règne souvent autour de ces cas. Les athlètes, craignant des représailles ou la stigmatisation, hésitent à dénoncer publiquement l’injustice dont ils sont victimes.
Ibrahima Damba