Affaire Gnagna Barry : voici ce que compte faire le Horoya Ac
Quelques jours après la sanction du joueur Gnagna Barry et son club Horoya Ac par la chambre de litige de la FIFA, a payé un montant de 96.250 Euros au club de la D2 française Quevilly Rouen Métropole, les rouges et blancs ne comptent pas abandonner la bataille de sitôt.
Le club guinéen s’apprête à interjeter appel contre cette décision.
C’est dans une sortie médiatique effectuée chez nos confrères de Cis Médias, que le Secrétaire général du Horoya AC, l’a fait savoir. A en croire Kroutimy Mady Kaba, son club dispose assez d’arguments solides pour se défendre dans cette affaire.
Dans un premier temps, leur joueur nie avoir signé avec un quelconque club avant de parapher un contrat avec le Horoya.
« Le joueur ne nous a jamais dit qu’il avait signé un contrat avec Quevilly. Maintenant, au vu des dossiers et d’après les études faites au niveau de la FIFA, il a été dit qu’il y avait des similitudes dans les signatures. Donc c’est aussi un point d’incohérence par rapport à ce dossier ».
Poursuivant son intervention, le secrétaire général laisse entendre qu’en recrutant Gnagna Barry, ils ont signé avec son club formateur Stade Africain et non Quevilly encore moins le Santoba.
«Ce qui se passe maintenant ne concerne pas le Horoya. Parce que le Horoya ne s’est mêlé entre Santoba et Quevilly. Nous avons eu le joueur sous nos mains dans le cadre d’une convention de prêt signée avec le Santoba, avec une clause préférentielle. Et avant même l’expiration de la date de la convention, Santoba a pris le joueur et l’a envoyé en Sierra Leone, sans nous informer, dans le but de le faire changer de nationalité et le faire voyager.
Cela a été perçu par le club formateur du joueur, qui a immédiatement déposé une plainte au niveau de la Fédération (Fédération guinéenne de football, ndlr). Le Santoba et le Stade africain ont été convoqués à la Fédération devant la commission juridique et après tout, le joueur a été remis à la disposition du Stade africain.
C’est suite à ça que le Stade africain est venu frapper à notre porte pour nous demander si nous étions toujours intéressés par le joueur. Nous avons dit que nous étions effectivement intéressés et nous avons fait la transaction avec le Stade africain. Donc nous n’avons rien à voir avec Santoba et nous n’avons rien à voir avec Quevilly » a-t-il conclu.
Fodé Sylla