Abdoul Karim Bangoura « AKB » a profité de son invitation sur FIM FM au compte de l’émission Intégral Sport de ce jeudi pour s’exprimer sur l’affaire Paul Put. Une situation qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le milieu sportif guinéen depuis deux jours maintenant.
Pour l’ex international guinéen AKB, Paul Put ne mérite en aucun cas la somme qu’il réclame et la pratique de racket qui se passait au sein de l’équipe à l’époque où le belge était le sélectionneur principal se faisait avec la complicité de certains acteurs du football guinéen.
« C’est dommage qu’on verse toute cette somme à Paul Put qui n’a rien apporté à la Guinée. Le problème est qu’il y’a eu bien évidemment du racket au sein de l’équipe et ça s’est répercuter sur nous lors de la CAN 2019 en Égypte. j’ai été approché par le capitaine d’alors et quelques membres du staff pour m’expliquer la situation. A notre retour à Conakry, j’ai été entendu comme témoin par la commission d’éthique et suis allé faire mon témoignage au TAS (tribunal arbrital du sport). Après on ne sait pas comment Il (Pau Put ) est sorti du pays . Mais qui avait intérêt à l’aider à quitter ? C’est pour vous dire qu’il y’avait des complices dans cette affaire » s’est indigné AKB.
L’ancien footballeur guinéen invite l’État à plus s’intéresser à la gestion du football guinéen afin d’empêcher de telles situations à l’avenir.
« Aujourd’hui, il est important que le président de la République s’intéresse à la gestion de notre football. Il y’a des individus qui profitent de notre football pour leur propre intérêt . Mais il faut d’abord payer l’argent pour nous éviter des sanctions. Cet argent pouvait servir d’autres choses. Pour moi c’est un braquage pur et simple. Je le répète encore, Paul Put ne mérite pas cet argent . On va lui donner et il va partager avec ses complices» a lancé l’ex défenseur de Bastia.
Le ministre de la jeunesse et des sports Lansana Bea Diallo a annoncé que la Guinée va payer à Paul Put son argent afin de mettre le pays à l’abri d’une éventuelle sanction de la FIFA.
𝗠𝗢𝗜𝗦𝗘 𝗚𝗨𝗜𝗟𝗔𝗩𝗢𝗚𝗨𝗜