ÉDITO / LIGUE 1: Le retour du roi ballon (par Sékou Koutoubou Kaba)

Enfin, le roi ballon reprend ses droits en Guinée. Ce jeudi, à Kankan, la ville historique et vibrante, là même où le Milo FC a décroché son titre légendaire, le Championnat national Ligue 1 a donné son coup d’envoi. Les échos des polémiques et les chuchotements des querelles entre dirigeants s’effacent, laissant place à une seule vérité : celle du terrain.

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Ici, il n’y a plus d’espace pour les ego surdimensionnés ni pour les intrigues de coulisses. Désormais, ce sont les crampons qui parlent, le cuir qui danse, et les filets qui frémissent. La Ligue 1, ce n’est pas qu’un championnat, c’est une célébration, un hymne à la passion du football guinéen, cet art collectif où l’humilité d’un passeur rencontre l’audace d’un buteur.

Dans les gradins, les cœurs vibrent, les chants s’élèvent. À chaque coup d’envoi, c’est un morceau d’espoir qui se joue, une promesse de spectacle qui s’écrit. Car oui, le football en Guinée, ce n’est pas qu’un sport, c’est une religion, une échappatoire, un miroir dans lequel se reflètent les rêves de toute une nation.

À Kankan, au stade M’balou Mady Diakité, l’atmosphère était électrique. Les premières foulées sur la pelouse, ce sont des éclats de vie après des mois de silence. Chaque dribble, chaque tacle, chaque passe raconte une histoire, celle d’un championnat où l’on attend de voir briller les étoiles et émerger les nouvelles légendes.

Et que dire des supporters, ces fidèles amoureux du jeu, qui se déplacent pour voir les héros du quotidien, ces footballeurs qui mouillent le maillot avec une détermination sans faille. Leur énergie est contagieuse, leurs chants galvanisants. Dans chaque stade de Ligue 1, c’est un ballet unique qui se joue, une partition écrite à l’encre de la passion et du talent.

Le Milo FC, champion en titre, porte les espoirs de toute une région, tandis que d’autres clubs comme: le Hafia FC, l’AS Kaloum, le Horoya AC, le CI Kamsar, et autres… se préparent à défier les pronostics. Les duels s’annoncent palpitants, les rivalités historiques prêtes à ressurgir. Mais au-delà des résultats, c’est le football qui triomphe, cette danse universelle qui unit les cœurs et transcende les frontières.

Alors, que le meilleur gagne. Que les filets tremblent, que les stades vibrent et que la Guinée danse au rythme du ballon. Parce qu’au final, c’est tout ce qu’on attendait : une célébration de la beauté simple et pure du football.

Bienvenue à la saison 2025. Le spectacle ne fait que commencer.

Sékou Koutoubou Kaba
Journaliste Sportif