C’est un coup de marteau que se sont pris le Horoya Ac, club de première ligue guinéenne et l’attaquant Gnagna Barry.
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Dans une correspondance adressée à la Fédération guinéenne de football le vendredi 21 octobre 2022, la fédération internationale de football association (FIFA) a brandi une sanction contre le champion de Guinée Horoya AC et son attaquant.
Les faits concernent le litige entre le club français, Quevilly Rouen Métropole, le footballeur guinéen Yakhouba Gnagna Barry et le Horoya Ac. En effet, un contrat dont les clauses n’ont pas été fructueuses, avait été signé par l’actuel attaquant du Horoya à l’époque en provenance du Santoba Fc.
C’est le 21 juillet dernier que le club parisien a été remis dans ses droits suite à sa plainte contre le club guinéen, par la Chambre de Résolution des Litiges.
De facto, il est demandé aux deux fautifs, comme mentionné dans ledit courrier, le paiement « au titre de compensation pour rupture de contrat », d’un montant de 96,250 euros au club Quevilly Rouen Métropole.
Le même courrier égrené comme autres sanctions, l’interdiction au club de Matam de tout recrutement tant sur le plan national qu’à l’international sur une période de 2 ans.
Quant au joueur, il lui est interdit toute activité liée au football pendant quatre mois.
L’épée de d’Amoclès tourne au-dessus de la tête du club champion de Guinée et de son attaquant dans les 45 jours à venir. Car, si le paiement des 96.250 euros n’est pas fait, d’autres sanctions plus lourdes risquent de tomber.
Le Horoya Ac et Yakhouba Gnagbna Barry ont 21 jours pour préparer leur défense et interjeter en appel.
La FIFA a invité la Feguifoot d’informer tout club intéressé par les services de l’attaquant, de s’abstenir de toute action allant dans le sens du transfert car étant ciblé par des sanctions.
Fodé Sylla
