Au retour de l’immersion gouvernementale dans certaines régions de la Guinée, le ministre guinéen de la jeunesse et des sports était devant les hommes de média, lundi 27 juin dernier, pour présenter son compte-rendu.
Lansana Béa Diallo, dans son intervention, a indiqué la nécessité de promouvoir le sport mais en investissant en premier dans les infrastructures sportives car inexistantes dans certaines localités : « mes compétences, c’est la jeunesse et le sport, quand on prend chaque structure, on se rend compte qu’en termes d’infrastructures, on dirait que c’est une catastrophe. J’irai même au niveau de la jeunesse que c’est vraiment une catastrophe, c’est vrai que dans les grandes villes comme Nzérékoré, Kindia, Labé, oui il y a des infrastructures mais dans les différentes préfectures ou sous-préfectures qui sont aux alentours, tu prends une ville comme Koubia, une ville comme Kérouané, ce sont des villes qui sont complètement abandonnées ».
Et de souligner : « ce sont des villes où on peut se demander comment à un moment, des gouvernements ont pu passer. Aujourd’hui, c’est des zones où les gens n’ont plus d’espoir ».
Comme solution, l’ancien boxeur international aujourd’hui à la tête du département des sports, a proposé : « il faut qu’on puisse mettre dans ces zones, un minimum d’infrastructures pour permettre aux jeunes quand ils quittent l’école, de s’épanouir, d’aller taper dans un ballon de foot, de pratiquer à un sport comme le karaté, le Kung fu parce qu’on a un talent vraiment incroyable qui n’ont même pas de tapis, de vêtements pour pratiquer leur sport.