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LGFP : cité dans un scandale financier, le Général Mathurin Bangoura se défend !

Tout est parti d’un contrat que la Ligue guinéenne de football professionnel (LFP), dirigée à l’époque par le Général Mathurin Bangoura, avait signé avec une structure privée française enregistrée au registre du commerce français et dénommée IFAP SPORTS MEDIA.

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Selon des informations relayées par nos confrères de Guinee114.com, la LGFP concédait l’exclusivité du marketing et d’autres droits des ligues 1 et 2 pour une durée de quatre (4) ans, du 21 novembre 2018 au 20 novembre 2022 avec une possibilité de renouvellement par tacite reconduction, pour dit-on « maximiser les recettes de la LGFP ».

L’article 8 dudit contrat, signé par le Général Mathurin Bangoura, stipule « la LGFP percevra une redevance égale à 75 % des chiffres d’affaires nets », ce qui revient  à dire que l’ IFAP SPORTS MEDIA empocherait les 25% restants.  De cette signature, soutiennent nos confrères, IFAP SPORTS MEDIA aurait eu un bénéfice d’environ deux milliards de francs guinéens sur un montant généré avoisinant huit milliards de francs guinéens, courant l’année 2021.

Face à ces informations, le Général Mathurin Bangoura s’est justifié : «Je maintiens que c’est moi qui ai signé ce contrat, ils ont 25%». Une sortie qui précise que sur chaque montant de cent millions de francs guinéens générés par les démarches d’IFAP Sports Média, la ligue lui concède 25 millions.  

A la question de savoir si une agence de droit guinéen avait démarché pour ledit contrat, le président du bureau révoqué de la Ligue guinéenne de football professionnel a affirmé : « Aucune autre société qui évolue en Guinée n’est venue nous proposer ce service, personne » et d’ajouter plus loin : « nous n’avons jamais eu une autre proposition plus alléchante que celle d’IFAP SPORTS ».

IFAP SPORTS MEDIA évolue dans d’autres pays mais est-ce-que les pourcentages qui lui sont concédés en Guinée sont comparables à ceux des autres pays ? Le Général Mathurin répond : «chaque pays a ses réalités…Quand il était au Cameroun, peut-être c’était 2%, nous nous lui avons accordé 25%. Moi je trouve que même les 25% sont petits ».

Dans sa conclusion, le président du Club Industriel de Kamsar (CIK) a fait un clin d’œil au Conor :« les gens disent que nous n’avons pas été transparents…nous nous rendons compte à nos mandants à la fin de chaque saison. Quand la fédération était là, nous faisions un rapport d’activité et un rapport financier qu’on dépose à la fédération. La fédération n’est pas une structure, un organe qui doit nous auditer. Vous auditez l’utilisation de l’argent que vous-mêmes vous avez payé. Il revient aux clubs de demander les comptes à la ligue et non à la fédération ».

 

La Rédaction