Prorogation du mandat du CONOR par la FIFA : le consultant sportif Thierno Saïdou Diakité est contre la décision

Si certains sont pour la prorogation du mandat du CONOR de la FEGUIFOOT jusqu’au 30 avril 2023, d’autres sont contre cette décision de la FIFA. C’est le cas du consultant sportif et membre du COCAN, Thierno Saidou Diakité.

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Dans un premier temps, ce consultant sportif a fait savoir que rien ne justifiait cette décision de la FIFA. 

Selon lui, il pensait que cela allait être prorogé pour 3 ou 4 mois.

 « Ça ne se justifie nullement. Ni financièrement, ni matériellement. Ça ne se justifie nullement pas (…) Moi, je pensais qu’ils allaient proroger pour 3 ou 4 mois pour permettre au CONOR de mettre en place les organes juridictionnels et les différentes commissions pour permettre la tenue de l’assemblée. Mais 10 mois, c’est un peu trop par rapport à ce qui reste à faire ».

Poursuivant son allocution, Thierno Saidou Diakité se dit surpris du fait que le CONOR ne s’est occupé que de la gestion courante et non au du renouvellement des instances de la FEGUIFOOT.

« Je suis un peu surpris que depuis le 1er décembre, date à laquelle ils ont été installés par la FIFA, jusqu’au mois de juin, le CONOR ne s’est occupé que de la gestion courante du football. On n’a pas songé à mettre en place la commission électorale, la commission de recours, la commission de discipline et les organes juridictionnels pour que ces organes puissent statuer sur la qualité des membres statutaires qui vont prendre part à l’assemblée élective de la fédération ».

Plus loin, il a rappelé : « J’ai été membre de la commission éthique qui a géré le contentieux issu de la CAN 2019, et on était sur la voie de préparer les élections pour l’assemblée générale élective. En moins de 2 mois, nous avons fait ce qui est demandé au CONOR. On a mis en place la commission électorale, la commission de recours, la commission de discipline, et on a fait les appels à candidatures. On était sur le point d’aller vers l’organisation de l’assemblée générale lorsqu’il y a eu des quiproquos dans l’interprétation des textes juridiques qui gèrent le fonctionnement de la fédération. Donc, ce qui est demandé au CONOR, on peut le faire au maximum en 3 mois », a-t-il conclu ce consultant.