Rudy Gobert : un avenir toujours lié à l’équipe de France

À 32 ans, Rudy Gobert, le pivot français de 2,16 m, n’est pas prêt à tirer un trait sur l’équipe de France. Dans une interview accordée à Basket USA, le quadruple lauréat du trophée de NBA Defensive Player of the Year partage ses sentiments mitigés après les derniers Jeux Olympiques de Paris, où les Bleus ont affronté les États-Unis en finale.

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Durant ce tournoi, Gobert a été opéré d’un doigt, ce qui a limité son temps de jeu. En finale, il n’a joué qu’une douzaine de minutes, une situation qu’il considère comme son plus grand regret.

« Je suis convaincu que j’aurais pu apporter davantage à l’équipe, surtout en finale, explique-t-il. Mon doigt allait un peu mieux qu’en quart et en demi-finale. Mon plus grand regret reste de ne pas avoir eu la chance de rentrer sur le terrain dans le quatrième quart-temps. On ne saura jamais ce qu’il se serait passé, mais on apprend et on avance. Tout ce qui est hors de mon contrôle, comme mon temps de jeu, je ne peux pas trop m’attarder dessus. »

Gobert revient également sur l’aspect frustrant de cette situation : « En tant que compétiteur, regarder le quatrième quart-temps du banc lors d’un match dont je rêve depuis tout petit, c’est dur. On a battu les États-Unis pour la première fois en Coupe du monde 2019 et j’étais sur le terrain. On les a rebattus en 2021, encore une fois avec moi sur le terrain. Cet été, ne pas pouvoir jouer ce moment décisif était frustrant, mais ce sont les choix du coach et je les respecte. On ne peut pas refaire le monde : on peut seulement continuer à progresser. »

Malgré cette déception, Rudy Gobert reste attaché aux Bleus et ne ferme pas la porte à une participation au prochain Eurobasket.

« Comme je l’ai déjà dit, mon cœur est toujours avec l’équipe de France. Ma participation au championnat d’Europe dépendra de plusieurs facteurs : ma santé, comment je me sens en fin de saison… J’ai envie d’y participer, mais je n’ai plus 22 ans. Si je viens, c’est pour être à 100 % et pouvoir donner le meilleur de moi-même sur le terrain. Ces dernières années, j’ai enchaîné beaucoup de compétitions, donc on verra au moment venu. »

Une chose est certaine : le pivot des Timberwolves garde l’ambition de continuer à briller sous le maillot tricolore, à condition d’être pleinement opérationnel.