Rupture du contrat entre SONOCO et la FEGUIFOOT : les vérités de Sega Diallo

L’ancien vice-président du Comité de Normalisation (CONOR) de la Fédération Guinéenne de Football (Feguifoot), Sega Diallo, s’est récemment exprimé sur le dossier sensible de la rupture du contrat entre la Ligue 1 guinéenne et Sonoco, sponsor majeur du football local.

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Lors de son intervention dans l’émission « L’ENTRETIEN » diffusée chez nos confrères de CIS Média, Sega Diallo a révélé les dessous de cette séparation, marquée par des difficultés financières et des négociations infructueuses.

Au cœur de ce conflit se trouve l’impossibilité de Sonoco à respecter les termes de son contrat. Selon les dires de l’ancien vice-président du CONOR, l’entreprise n’était plus en mesure de verser les 3,5 milliards GNF initialement prévus.

« Le PDG de Sonoco, la présidente du CONOR et moi-même nous nous sommes retrouvés à la Mecque pour discuter de cette situation. Sonoco rencontrait des difficultés à honorer ses engagements. Les 3,5 milliards n’étaient plus versés, voilà la réalité », a déclaré Sega Diallo.

Face à cette situation, l’entreprise avait proposé de réduire ses contributions à un montant oscillant entre 1,2 milliard et 1,5 milliard GNF, tout en proposant un nouveau produit. Malgré cinq réunions avec Abdoul, le Directeur Général Adjoint de Sonoco, les négociations ont échoué après l’envoi d’un courrier de validation resté sans réponse”.

La rupture de ce partenariat illustre les défis financiers auxquels fait face le football guinéen. Sonoco, en tant que principal sponsor, jouait un rôle crucial dans le financement des compétitions de Ligue 1. L’absence de ces ressources a contribué à fragiliser les clubs, déjà confrontés à des difficultés structurelles et organisationnelles.

Pour Sega Diallo, cette séparation est symptomatique d’une crise plus profonde dans la gestion du football local. Il appelle à des solutions durables pour attirer et fidéliser des sponsors capables de soutenir le développement du sport roi en Guinée.

Sega Diallo conclut sur une note réaliste : « Lorsque vous dirigez le football, il est essentiel de savoir ce qui s’y passe. » Une leçon qui, espérons-le, incitera les décideurs à adopter des approches plus professionnelles pour garantir la stabilité financière du football guinéen.

 

A.C