Au profit d’une conférence de presse tenue le vendredi 24 février, le Collectif pour la Défense du Football Guinéen en abrégé CDFG, a fait son baptême de feu au siège du Comité Olympique.
En ligne de mire, comment faire en sorte que le football guinéen, plongée dans une léthargie suite au rejet de son nouveau statut de la Feguifoot par le G47, puisse retrouver ses jours de gloire.
Porte-parole dudit collectif, Marco Ibrahima a partagé la position par rapport à certains points :
« Quand nous prendrons le volet vote par liste ou par poste, on va s’asseoir, on fera le bilan. Nous, nous pensons que cette liste par personne nous a amené à deux Conor. C’est ce que nous pensons, peut-être qu’on n’a pas bien compris et qu’ils ont d’autres arguments pour nous convaincre à rallier cette position. Nous, nous sommes ouverts », a-t-il fait comprendre.
Quant au principe d’intangibilité des textes, Marco a soutenu :
« Vous avez l’article 76 qui est devenu aujourd’hui une sorte de parole publique dans le football. Publiez vos finances. Aujourd’hui, si vous voulez connaître le salaire de Gianni Infantino, allez sur le site de la FIFA, pour Samoura, allez sur le même site. Qu’est-ce qu’on exige des associations nationales ? C’est de publier les salaires, les dépenses et toutes les finances que la FIFA envoie qui sont liées à l’association.
Pourquoi les présidents des ligues régionales ne votent pas? Marco Ibrahima a indiqué :
« On n’est pas en train de les exclure du football, ce sont des acteurs du football parce qu’ils ont toujours été là. Ils sont libres de se représenter aux nouvelles élections pour être élus. Nous demandons qu’il n’y ait pas de droit de vote pour ces présidents de ligues. Nous, c’est ce qu’on propose. Mais, les statuts de la Feguifoot, dans la nouvelle formule, proposent purement et simplement qu’ils soient des démembrements de la fédération. C’est-à-dire qu’ils soient des salariés ».
Alsény Camara